Mes photos

Coeval mermaid

Pour capturer ce portrait, j’ai utilisé un Canon EOS 1Ds monté d’un objectif Canon 50 mm f/1,8. Lors du déclenchement, l'ouverture était réglée à f/2,8, la vitesse à 1/1500 et la sensibilité ISO à 100.

Un maillot des années 80, une coupe de cheveux à la Sailor Moon, et un modèle qui fait la moue dans une piscine au soleil. Une oxymore des vacances et de l’ennui qui amène à se demander si le stéréotype “été, soleil, piscine” satisfait vraiment notre bonheur ?

Le regard “menthe glacée” du sujet nous captive et nous entraîne avec elle dans sa lassitude. J’ai choisi d’utiliser seulement la lumière du soleil, en me servant du jeu d’ombres créé par le feuillage d’un olivier.

Pour le traitement de l’image, j’ai utilisé une pallette de couleur réduite qui suffit à dépeindre l’ambiance estivale du moment. J’ai ajouté du grain pour brouiller les pistes de sa temporalité.

Néo-scène de vie

Pour la prise de vue de cette scène de vie, j’ai utilisé un Nikon Z6II monté d’un objectif NIKKOR Z 24-70 mm f/2.8. Les paramètres de la photo sont une focale de 70 mm, une ouverture à f/2,8, une vitesse de 1/80 et une sensibilité ISO de 800.

Ma première intention fut de prendre en photo le repas du petit Léon. Mais lors de son déjeuner, son grand-père a cherché à le joindre en appel vidéo. Cela a donné lieu à cette “Néo-scène de vie” que je me suis empressé d’immortaliser.

Cet évènement, irréel il y a quelques décennies, s'est largement démocratisé ces dernières années. L’utilisation des smartphones semble innée pour les nouvelles générations. Nous pouvons remarquer que Léon s’empare lui-même de l’appareil, son apprentissage de l’utilisation du smartphone commence avant même celui de la marche. J’ai voulu témoigner de la contemporanéité de cette scène, mettre en exergue la praticité des nouvelles technologies que l’on a bien souvent tendance à blâmer.

Le cadrage met en valeur le dialogue, tel celui d’une scène de cinéma. On peut également remarquer la mise en abyme de Léon dans le coin supérieur droit du téléphone.

Les couleurs de cette photo rappellent un univers chaleureux et enfantin.

Prieuré Bénédictin

Pour immortaliser ce bâtiment, j’ai utilisé un Nikon Z6II monté d’un NIKKOR Z 14-24 mm f/2.8. J’ai choisi d’utiliser un capteur plein format et une très courte focale pour mettre en exergue la grandeur de cette bâtisse. J’ai donc pris cette photo au 14 mm, à une vitesse de 1/800, à une ouverture de f/8 et à une sensibilité de 400 ISO.

Il s’agit d’un des plus anciens édifices romans conservés en Isère. Le prieuré dont faisait partie cette église est fondé en 1027 par l'abbaye bourguignonne de Cluny, à partir d'une donation faite par Ainard, seigneur de Domène. Transformé au XIIIème siècle puis abandonné à la Révolution, cet ensemble est classé Monument historique depuis le 1er juin 1943.

Transpercée par le ciel et la végétation, cette construction semble encore vivante. J’ai donc choisi de traiter les couleurs de manière vive, à l’opposé des tableaux de ruines romantiques aux couleurs désaturées et à l’ambiance brumeuse. J’ai décidé de prendre cette photo en début d'après-midi, lorsque le soleil est au zénith. Le rouge saturé permet de faire ressortir les briques, signes de la restauration gothique du XIIIème siècle.

Ego ledo ergo sum

Pour réaliser cette photo, je me suis équipé d’un Nikon D7200, monté d’un objectif NIKKOR 16-85mm f/3,5-5,6G. J’ai également utilisé deux flashs de studio équipés de parapluies de diffusion. J’ai capturé cette photo à une focale de 68 mm, une vitesse de 1/250, une ouverture à f/29 et une sensibilité ISO de 800.

Cette photo a été prise à l’issue d’un shooting pour un e-book de coaching de boxe anglaise. À la fin de ce shooting, j’ai demandé au modèle de poser pour des photos plus esthétiques. J’ai alors modifié mon éclairage pour accentuer les contrastes et les ombres. J’ai également choisi un fond texturé, ici le grillage d’une cage de MMA.

 


La photo originale était en format vertical mais je l’ai recadrée en carré afin que le sujet prenne tout l’espace disponible, pour le rendre encore plus imposant.

Pour cette série de photos, j’avais pour but d’accentuer les contrastes pour souligner le galbe du physique du modèle. 

Pour ce faire, j’ai utilisé un flash nu de profil à gauche pour dessiner la silhouette du modèle et éclairer le fond. Un flash équipé d’un parapluie diffuseur positionné de ¾ droite me servait de key light. 

Le contraste se retrouve également entre la posture agressive du modèle et son visage paisible, les yeux fermés. Son expression pensive peut évoquer l’image du penseur de Rodin.

Time slices

Pour réaliser cette photo, je me suis équipé d’un Nikon Z6II monté d’un 24-70 mm f/2.8, et de beaucoup de patience. J’ai utilisé une ouverture constante de f/8 et la vitesse d’obturation variait entre 1/320 et 50 secondes. Cette photo a été prise sur une durée de 4 heures.

La technique du "Time slices photography" consiste à assembler une série de photographies prises du même point de vue sur un certain laps de temps.

Mon intention était de capturer l’empreinte du temps qui passe, sur un paysage à la fois naturel et urbanisé. Ce découpage temporel permet de capturer un instantané qui dure et de jouer avec les lignes du temps.